Entre Lorraine et Champagne, une demeure de la fin du 18e s., avec ses dépendances, terrain de tennis et pièce d'eau sur plus d'un hectare (2024)

La propriété se trouve à l'écart du village, le long de la route qui le traverse, formant un îlot de quatre maisons de maître.
Elle s'étend sur un rectangle clos de murs et de grillages, à l'angle d'une petite ruelle que bordent les communs.
Le portail métallique s'ouvre sur un petit chemin, ombragé grâce à des marronniers, qui mène à la demeure.
Un étang alimenté par une source prend place au fond, à l'angle opposé, précédé par un terrain de tennis en terre battue clos de grillage. La prairie où s'alignent quelques arbres fruitiers se trouve à la droite du portail.

La demeure

Edifiée à la fin du 18e s., en brique et pierre au rez-de-chaussée, les deux étages supérieurs sont recouverts d'un enduit. La façade principale se compose de trois travées avec un balcon central en fer forgé au premier étage, soutenu par deux poteaux en bois qui lui confèrent une allure coloniale. La couverture est en tige de botte, les baies en double vitrage en bois.
A l'arrière, une extension d'un seul niveau a été ajoutée au 19e s. avec une toiture en tuiles mécaniques.

Le hall d'entrée traversant est recouvert d'un granito et distribue à gauche, un petit salon avec une niche et un parquet posé à l'anglaise. Une petite salle de bain avec une baignoire sabot s'intercale entre ce dernier et la cuisine. cette dernière de belle taille, environ 23m2, au sol de granito, a un accès vers l'extérieur, face aux communs, et un autre vers deux caves voûtées. A la droite du hall, trois pièces en enfilade communiquent par des double-portes vitrées de petits carreaux. La première possède une cheminée d'angle en marbre rouge sur un parquet posé à l'anglaise. La seconde, une cheminée en marbre blanc à griffes de lion. Le parquet en points-de-Hongrie a perdu sa partie centrale, remplacée par un parquet posé à l'anglaise. L'histoire raconte que les allemands auraient utilisé l'élégant parquet de chêne comme bois de chauffage durant l'occupation. La salle à manger lui fait suite avec une niche en faux marbre qui abrite un poêle à bois. Le bâtiment s'achève par un dégagement ouvrant sur les toilettes et une salle de bain.

L'escalier en chêne avec une rampe en fer forgé qui prend naissance au fond du hall, débouche sur un palier qui distribue quatre chambres d'environ 18m2 pour la plus petite, à environ 26m2 pour la plus grande. Deux d'entre elles sont agrémentées d'un lavabo, dont un dissimulé dans une alcôve. L'ensemble de ce niveau possède un parquet posé à l'anglaise. La salle de bain ouvre sur le balcon central.

L'escalier se prolonge sur un palier où deux chambres se font face. Un couloir transversal mène ensuite à trois chambres dont une avec une salle d'eau. La plus petite chambre mesure environ 11m2 tandis que la plus grande avoisine 24m2.

Les dépendances

Edifiées en retour d'équerre, sur deux niveaux en torchis et pans-de-bois recouvert d'un enduit sous une couverture en tuile mécanique, elles bordent la propriété. Un porche les traverse, donnant accès à la ruelle.

Il comprend un bûcher, une chaufferie, trois remises, un local pour le stockage du matériel de tennis, une pièce pavée de tomettes avec un four à pain et un garage pouvant accueillir deux voitures.

Il comprend un ancien logement de gardien à réhabiliter composé d'une pièce de vie et une chambre attenante à un grenier en mezzanine au-dessus du garage. Ce niveau comprend également une chambre indépendante accessible depuis la cour par un escalier en bois.

Vente en exclusivité

280 000 €
Honoraires à la charge du vendeur

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